La tempête parfaite

Un rééducateur devient un rééducateur
L'histoire personnelle d'un ergothérapeute qui s'est rétabli grâce à l'utilisation des poteaux urbains.

En tant qu'ergothérapeute, j'utilise avec succès les bâtons Urban avec mes clients depuis 2012. J'ai été tellement impressionnée par les bâtons que je suis devenue maître formateur afin de pouvoir former d'autres collègues en rééducation à l'utilisation des bâtons Urban. En plus de les utiliser avec les clients, le poling est devenu mon exercice de prédilection depuis plusieurs années.

sue-colbourg

Au printemps dernier, j'ai acquis une nouvelle perspective sur l'utilisation des bâtons lorsque mon mari Guy et moi-même avons utilisé les bâtons pour notre propre rééducation. À la mi-avril, j'ai contracté la coqueluche, qui endommage le système respiratoire. La toux persiste pendant au moins 100 jours, la toux la plus forte se produisant au cours du premier mois. Cela a entraîné un manque de sommeil et une perte de poids importante, avec pour point culminant une fatigue extrême.

Guy a travaillé dur pendant des années et a subi plusieurs blessures entraînant une pression sur sa moelle épinière, ce qui a nécessité une intervention chirurgicale urgente pour retirer la vertèbre C6 et les disques adjacents afin d'éviter une paralysie permanente. Le jour où Guy a été opéré, je me suis rendue au service des urgences du même hôpital, car je pensais vraiment que j'allais mourir tant j'étais faible. Marcher jusqu'à la salle de bains était tout ce que je pouvais faire à ce moment-là. Nous avons appelé cela "la tempête parfaite".

L'opération s'est déroulée avec succès et Guy a pu marcher sans boiter dès le lendemain, mais il devait manifestement s'efforcer de se renforcer. Il devait également augmenter sa charge afin de favoriser la formation de nouvel os dans son cou pour fusionner ses vertèbres C5 et C7 avec la cage en titane qui remplaçait C6. Guy voulait également perdre le poids qu'il avait accumulé au cours des mois où il était moins actif. En attendant l'opération, Guy a utilisé les bâtons qui lui ont permis de dégager son pied droit et de doubler sa vitesse de marche. Après l'opération, il a commencé par marcher sans les bâtons, mais il a développé une douleur référée dans son épaule droite et, lorsque j'ai remarqué qu'il commençait à immobiliser son bras droit en posant sa main sur le devant de sa chemise, je l'ai encouragé à utiliser un bâton pour le soutenir à la place. Cela l'a aidé à maintenir son épaule en mouvement sans exacerber la douleur.

Au début de notre rééducation, Guy était capable de marcher beaucoup plus loin que moi, car la fatigue n'était pas un facteur aussi important pour lui. Lorsque j'ai pu recommencer à marcher, tout ce que je pouvais tolérer était un aller-retour de 5 minutes jusqu'à ma boîte aux lettres. Bien que j'aie travaillé avec des clients pour qui la fatigue était un problème important, je n'avais jamais expérimenté personnellement à quel point elle est débilitante jusqu'à cette maladie. Au début du mois de mai, le simple fait de prendre une douche nécessitait plusieurs heures de récupération. Je me souviens avoir pensé que certaines de mes attentes envers mes clients étaient irréalistes.

Au début de ma maladie, je ne conduisais pas, tant les quintes de toux étaient violentes et inattendues. J'ai maintenu cette interdiction volontaire de conduire après cette période, car mes capacités cognitives et mon temps de réaction étaient ralentis par mon manque d'énergie. La possibilité d'attraper mes bâtons et de commencer à marcher plutôt que de conduire pour me rendre à une salle de sport ou à un cours de fitness était donc inestimable. Lorsque j'ai recommencé à conduire, j'ai dû continuer à gérer mon niveau d'énergie, car l'interaction avec les gens dans la communauté était très fatigante. J'ai donc apprécié de pouvoir faire de l'exercice dans le calme de la nature. Nous avons de beaux sentiers près de chez nous et nous sortons tous les jours dès qu'il fait jour, avant que d'autres tâches ne réclament notre attention et notre énergie. Ma théorie était que le fait de donner la priorité au poling sur les travaux de la maison et du jardin me permettrait de retrouver l'énergie nécessaire pour entreprendre ces tâches également. C'est exactement ce qui s'est passé.

Avec le temps, nous avons pu marcher pendant deux heures sur un terrain plat. Nous avons ensuite progressé vers des randonnées plus difficiles et les bâtons se sont avérés essentiels sur les terrains plus escarpés. À l'heure où j'écris ces lignes, ma rééducation est terminée en termes de force, d'énergie et d'indépendance retrouvées. Guy a perdu 26 livres et recommence à travailler le bois. Nous continuons à utiliser nos bâtons pour améliorer notre condition physique.

Partager sur

Il n'y a pas de commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *

Commencez à taper et appuyez sur Entrée pour effectuer une recherche

Panier d'achat
Aucun produit dans le panier.