Prix de l'inspiration Wendi Paterson - septembre

Pour les gagnants du prix Wendi Paterson de ce mois-ci, nous aimerions reconnaître deux personnalités inspirantes, Katherine Combaluzier et Lorene Hughes, propriétaire de Scary Bunny Be Fit, qui ont vraiment montré ce que signifie s'élever avec force. Félicitations, mesdames, pour avoir été des modèles si forts !

Lorene Hughes

Lorene Hughes est propriétaire de Scary Bunny Be Fit et exploite son cabinet de conditionnement physique et de bien-être dans la communauté nord-ouest de Cambrian Heights, en Alberta.

En repensant à ses années de lycée, Lorene n'aurait jamais imaginé être là où elle est aujourd'hui, car elle fuyait l'activité physique, pensant qu'elle n'était pas assez bonne. Elle n'était pas différente de beaucoup de gens qui sont tout simplement trop effrayés ou intimidés pour commencer quelque chose de nouveau, comme se mettre en forme. Lorene a décidé de faire le premier pas avec le "jazzercise" en 2003, mais elle ne se sentait pas à l'aise seule et a convaincu sa sœur de l'accompagner. Cette expérience a servi de tremplin à Lorene. Elle a tellement aimé cela qu'elle a eu envie de partager son enthousiasme avec d'autres et de les encourager à se lancer dans leur propre parcours de remise en forme. Il s'agissait simplement d'éliminer la peur qui fait souvent obstacle.

Parmi ses nombreuses certifications, Lorene est également instructrice de polo urbain. Ce n'est pas surprenant, car cela correspond à son mantra, qui est d'amener l'exercice dans les rues. Elle propose des cours de "marche 2.0", comme elle l'appelle. Nous ne saurions mieux dire que la description que fait Lorene de l'Urban Poling : "C'est un peu étrange, et vous vous sentirez peut-être comme un lapin bizarre lors de votre première ou de vos deux premières promenades ; jusqu'à ce que vous réalisiez les avantages incroyables de la marche avec des bâtons ! Alors n'ayez pas peur, le fitness est vraiment pour "tous les lapins" parce que le fitness n'est pas seulement un cours, c'est aussi la communauté qu'il crée.

Katherine Combaluzier 

Katherine (Katie) Combaluzier a grandi à Toronto, où elle a fait partie de la communauté des skieurs de compétition de l'Ontario et a développé un amour pour les grands espaces dès son plus jeune âge. Après avoir obtenu un diplôme de premier cycle en kinésiologie, Katie a déménagé à Revelstoke, en Colombie-Britannique, pour explorer davantage le sport du ski et prendre goût à l'arrière-pays. Toujours à la recherche de la prochaine aventure, elle a déménagé à Dublin en Irlande en septembre 2017 pour commencer ses études de médecine.

Seulement six mois plus tard, en mars 2018, Katherine a été gravement blessée en faisant du ski de fond en France lorsqu'elle a été frappée par une avalanche, brisant sa vertèbre L1. Elle a été diagnostiquée comme étant paralysée à partir de la taille et a subi une opération de la colonne vertébrale pour la fusionner. Son pronostic était catastrophique : elle n'avait que 10 % de chances de remarcher. Elle est retournée à Toronto pour suivre une rééducation en milieu hospitalier pendant trois mois.

Il n'est pas surprenant que son parcours vers la guérison ait été difficile. Au début, Katie ne pouvait pas bouger du tout, mais dans les semaines qui ont suivi, elle a lentement progressé en pédalant sur un vélo stationnaire, en se tenant debout avec l'aide de physiothérapeutes et, plus tard, en faisant ses premiers pas en portant un harnais qui supportait la majeure partie du poids de son corps. (Un grand merci à Alyssa Woronecki, de Neurocore Physiotherapy, qui a été l'excellent kinésithérapeute de Katie !) Très vite, elle a pu utiliser un déambulateur, puis un rollator. Elle a finalement commencé à marcher avec les bâtons ACTIVATOR, ce qui, selon elle, était "définitivement plus difficile, mais je pense que cela me rend plus forte". Katherine a également déclaré : "J'aime beaucoup les bâtons parce qu'ils me permettent d'engager davantage l'ensemble de mon corps et de mon tronc, contrairement au déambulateur ou aux béquilles d'avant-bras, où l'on peut tricher et pousser davantage avec les bras.

La détermination de Katherine l'a poussée à déjouer les pronostics. Lorsqu'on lui demande ce qui la motive tout au long de son rétablissement, elle répond : "Je me bats avec acharnement pour me rétablir afin de pouvoir recommencer à faire ce que j'aime (comme) le ski, la randonnée et l'escalade."

Aujourd'hui, Katherine est paraplégique incomplète, mais cela ne l'empêche nullement de vivre sa vie. Elle a trouvé des moyens d'adapter les activités qu'elle aime pour pouvoir continuer à les pratiquer. En fait, elle a déjà commencé à planifier son prochain voyage au ski ! Selon ses propres termes, "une blessure ne devrait pas changer qui vous êtes". Nous ne pouvons qu'être totalement inspirés et applaudir Katherine pour avoir repoussé les limites ! Avec un tel esprit de résilience, nous ne doutons pas que vous surmonterez tous les obstacles et que vous pourrez skier à nouveau en un rien de temps.